Dans les rues de l’arrondissement, une nouvelle équipe de travail, dédiée à l’enlèvement des dépôts sauvages, sillonne les rues. Elle est à la recherche d’ordures déposées de façon clandestine, c'est-à-dire en dehors des horaires et des lieux désignés de collecte, souvent dans des volumes qui frisent la décharge industrielle.
Ces gros tas de vidanges, de débris de construction, de meubles abandonnés peuvent faire irruption n’importe où et à n’importe quel moment. Si les citoyens les signalent, ils seront enlevés plus rapidement, ce qui, nous l'espérons, provoquera un phénomène d’entraînement positif. C'est bien connu, la propreté attire la propreté !
Comment contribuer ?
Signalez l’emplacement du dépôt au 311, préférablement durant les heures de bureau. Vous obtiendrez un numéro de dossier, que vous pouvez nous transmettre : PMV
Si vous le pouvez, et surtout dans les cas où il vous semble que le dépôt tarde à être ramassé, prenez-le en photo et mettez-le avec sa localisation exacte ainsi que vos remarques dans les commentaires de notre blogue. Vous pouvez aussi le signaler sans photo, l’essentiel est de bien préciser où se trouve la "proie".
Pour vous simplifier la vie vous pouvez aussi nous transmettre tout cela par courriel à plateaumilieudevie@gmail.com D'ici quelques semaines nous serons en mesure de géolocaliser vos photos par le biais de notre Observatoire participatif de l'environnement urbain. Nous vous tiendrons au courant. Voici en attendant un album des proies les plus impressionnantes.
N’oubliez pas que vous pouvez signaler des dépôts qui ne sont pas strictement aux abords de votre maison. Une fois que vous en aurez remarqué un, vous en remarquerez d’autres !
Le 1er décembre, PMV fera un bilan des efforts combinés des travailleurs de la ville et des citoyens.
Bonne chasse !
En terminant, voici quelques exemples de belles proies sans défense
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| De La Roche |
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| Mentana |
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| Saint-Urbain |
3 commentaires:
Ce matin, j'ai voulu signaler des dépôts sauvages : coin Chapleau et ruelle sud de Marie-Anne (#11-234-177) et coin Parthenais et ruelle au sud de Mont-Royal (#11-234-451). Ce fut une expérience intéressante : selon le préposé sur lequel on tombe, il faut parfois se bagarrer pour finalement déposer la demande. Je parlerai ici du premier dossier.
La préposée a tout d'abord voulu refuser ma demande au prétexte qu'un dépôt sauvage ce n'est "que des déchets de table", pas les gros morceaux, que pour ceux-là il fallait... (elle n'a pas fini sa phrase, mais je mets ma main à couper qu'elle allait dire d'appeler l'éco-quartier, comme ça m'est déjà arrivé dans le passé).
Comme je lui précisai qu'il y avait bien de tout, des gros morceaux ET AUSSI des déchets de table, des sacs éventrés etc., elle me demande si c'est en arrière de chez moi - non, mais c'est dans mon coin. "Ben là..." hésite-t-elle.
Elle finit par prendre les détails de ma demande mais tique sur le fait que je ne peux pas fournir de numéro de porte pour localiser le dépôt. J'ai pourtant le coin de rue et ruelle exact, mais "c'est difficile" avec ce genre d'information. (j'étais en train de le chercher pour elle sur Gogle-maps mais elle avait visiblement hâte de finir la conversation et ne m'a pas laissé le loisir de le lui donner)
Enfin, elle m'informe "c'est beau madame, on va s'en occuper" et va pour raccrocher. Il a fallu que je la rattrape in extremis pour lui demander le numéro de dossier - je l'ai alors entendue taper très vite sur son clavier en hésitant longtemps avant de me le donner... (je tairai la conclusion que ça m'a fait tirer)
Heureusement que mon second signalement a été pris sans difficulté aucune, sinon j'aurais pu être portée à conclure que les demandes citoyennes sont en fait des nuisances.
Plusieurs personnes ont noté des temps de ramassage raccourcis depuis quelques semaines. Il y a même des dépôts que nous prenons en photo et qui sont ramassés avant que nous ayons eu le temps de faire une demande au 311 et/ou poster la photo sur notre galerie...
Merci pour les signalements et les photos, on continue !
Allô Geneviève.
Tu as tout à fait raison, avec le 311 des fois ça se passe très bien, des fois moins. Mais il y a des façons de faire en sorte que ça se passe le mieux possible.
Ce qu'on m'a expliqué, c'est que le dossier s'ouvre à partir d'une adresse civique. Donc il faut noter la plus près, quitte ensuite à avoir à spécifier la localisation exacte du tas de poubelles grâce à des indications purement verbales.
Un dépôt sauvage, c'est une tas d'ordures (ménagères, rebus de construction, meubles et fournitures, petits appareils, sont les plus fréquents) qui se trouve là où il ne sera pas ramasser par la prochaine collecte régulière. En ruelle, sur un terrain vague, etc. Ou ça peut être des déchets dangereux laissés n'importe où n'importe comment : matières toxiques, verre ou miroir cassé. Dans ce dernier cas il faut spécifier qu'il est question d'une intervention rapide, une catégorie à part.
Sinon les dépôts se divise en deux catégories. Une où il semble avoir possibilité d'épingler un coupable : sacs qui pourraient receler des preuves d'identité, ou immondices clairement associables à un immeuble en question. Dans ce cas-ci, le citoyen peut demander qu'un inspecteur de rende sur place pour tenter une identification qui mènerait à une contravention. Après coup,l'inspecteur est censé faire ramasser. Cette option est alléchante car on voudrait tous épingler les responsables pour leur donner une leçon mais elle ralentit le processus d'enlèvement.
Pour une action rapide, on oublie la possibilité d'identification et on demande que le déchet soit enlevé le plus tôt possible. Toujours noter, comme tu l'as fait, le numéro de suivi du dossier. Parfois il faut insister un peu pour l'avoir. Ce numéro permet aussi de retracer l'employé qui a recueilli les informations.
La situation s'est beaucoup améliorée depuis que nous avons mis en place une équipe dédiée à l'enlèvement des dépôts sauvages. Et son efficacité va nous permettre de nous pencher sur d'autres aspects de la malpropreté. Mais il est essentiel de continuer de signaler comme tu l'as fait, car la brigade ne peut pas tout constater : elle a besoin de nos yeux et de nos efforts auprès du 311.
Nous te remercions de ta grande persévérance, pour ceci comme en toute chose!
Christine Gosselin
Attachée politique au bureau des élus du Plateau-Mont-Royal
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